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Recette authentique de bonbon/gâteau piment mauricien avec ses délicieuses variantes locales
Recette authentique de bonbon/gâteau piment mauricien avec ses délicieuses variantes locales
Bonbon piment, vedette dan nou ti gouter
Dan bann ti lari animé Moris, ou mem lor bazar Réunion, enn ti gajack pa kapav manké : bonbon piment — ousa nou dir osi gato pima. Deryer sa ti boule doré-la, trouv enn gou bien krak-deor, mou-dan, ek pike zis kouma bizin.
Dapré kot ou été, kouma ou grandi, ousa mem zis selon lazouré, so nom kapav sanze. Enn zoli "ti bonbon piment", ousa "ti gato pima", fer nou rapel letan lekol, kan nou aste enn dipain-beurre gato pima dan ti boutik.
Réunion apel li "gâteau piment" ousa "ti gâteau piment". Ena mem ki apel li "gato pima zoli-zoli" pou so form an boule bien zoli, ousa "gato loulou" dan lakwizinn fami. Kan li bien ranpli, nou dir "boule piment", ek si ena boukou pois antie, li vinn "gato pistache".
Kifer so nom sanzé pa inportan, se so gou ki res klasik: dan bazar, dan piknik, ousa kouma ti-déjeuner, gato pima res enn gajack tipik ki amenn soley, partaz, ek lamour dan sak boute.
Dans les ruelles animées de l'île Maurice ou sur les étals parfumés de La Réunion, il est une bouchée incontournable qui fait l’unanimité : le bonbon piment, aussi appelé gâteau piment. Derrière ce nom savoureux se cache une petite boule dorée à base de pois cassés, croquante à l’extérieur, moelleuse et épicée à l’intérieur – une vraie madeleine de Proust des îles.
On l’appelle de mille façons, selon les régions, les familles ou simplement l’humeur du jour. À Maurice, on dit souvent bonbon piment, mais le créole affectueux le transforme en ti bonbon piment ou ti gato pima, petits noms doux qui rappellent les collations de l’enfance, achetées après l’école et glissées dans du pain beurre pour faire un bon ‘dipain gato pima’.
À La Réunion, il prend le nom de gâteau piment ou ti gâteau piment, tout aussi craquant sous la dent qu’il ne l’est dans les mots. Certains l'appellent gato pima zoli-zoli, comme pour souligner sa forme ronde et mignonne, ou encore gato loulou, surnom tendre entendu dans les cuisines familiales. Quand il est bien rond et généreux, on parle parfois de boule piment, et lorsqu’il est plus riche en pois entiers, il devient gato pistache.
Qu’il soit nommé gato pima, gato pistache, ti pima frir ou ti bonbon piment, ce petit beignet épicé reste une star des encas mauriciens et réunionnais, un classique des marches, bazars, pique-niques ou ti-déjeuner. Chaque bouchée raconte une histoire de partage, de tradition et de soleil.
Ingrédients de base
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250 g de pois du cap (pois pigeon – ingrédient fondamental)
Les pois du cap (aussi appelés pois pigeon, pois d’Angole, pigeon peas, gandules ou toor dal) sont une légumineuse ancienne cultivée dans les régions tropicales.
À l’île Maurice, ils sont incontournables dans les caris gros pois, briani, mine frit ou parfois dans des gâteaux piments revisités.
Ils peuvent être frais, secs ou congelés, et offrent une texture fondante avec une saveur douce et légèrement terreuse après cuisson.À ne pas confondre avec :
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Les pois cassés : pois jaunes ou verts, plus farineux, souvent utilisés dans les gâteaux piments classiques.
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Les lentilles : plus petites, plates, à cuisson plus rapide.
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Les haricots de Lima (Phaseolus lunatus) : aussi appelés butter beans ou gros haricots blancs, ils sont plus gros, en forme de rein, au goût plus beurré et farineux. Ils ne remplacent pas les pois du cap dans les recettes mauriciennes traditionnelles.
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2 oignons moyens (zonyon), finement hachés
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2 piments verts frais (piman vèr), finement hachés — ajustez selon votre tolérance au piquant
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2 gousses d’ail (lay), écrasées
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1 petit bouquet de coriandre fraîche (selon goût), haché finement
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1/2 cuillère à café de curcuma en poudre (kurkuma)
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1 cuillère à café de cumin moulu (souvent utilisé à Maurice, mais certains remplacent par de la poudre de cari douce)
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Sel à volonté
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1/2 cuillère à café de bicarbonate de soude (optionnel — rend la pâte plus légère)
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Eau tiède (juste assez pour obtenir une pâte souple)
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Huile neutre pour friture (huile de tournesol ou arachide traditionnellement)
Variantes locales et historiques
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Ajout de farine :
Dans certaines régions, on ajoute une petite quantité (2-3 cuillères à soupe) de farine de pois chiches (gramme) ou de farine de blé pour lier la pâte, surtout quand les pois sont un peu secs ou la pâte trop friable. -
Épices alternatives :
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Certaines familles préfèrent ajouter du fenugrec moulu ou du piment rouge en poudre pour un goût plus prononcé.
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Dans les zones avec influence africaine, on peut retrouver du cumin noir (nigelle) ou du poivre noir.
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Aromates supplémentaires :
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Parfois, un peu de gingembre frais râpé est ajouté pour une note plus piquante et fraîche.
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Des feuilles de curry frais ou de la menthe sont aussi utilisées localement pour relever le goût.
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Piments :
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Le piment oiseaux (piman dilo) est aussi parfois incorporé pour relever subtilement, à dose modérée.
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Pour une version moins piquante, on réduit ou élimine le piment vert.
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Préparation détaillée
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Trempage
Rincez bien les pois du cap, puis laissez-les tremper dans de l’eau tiède au moins 6 heures ou toute la nuit, jusqu’à ce qu’ils soient bien tendres. -
Mixage
Égouttez les pois et mixez-les ou passez-les au moulin à légumes pour obtenir une pâte lisse mais pas liquide, légèrement granuleuse. -
Mélange des ingrédients
Dans un grand bol, mélangez la pâte avec les oignons, piments, ail, coriandre, curcuma, cumin (ou épices de votre choix), sel, bicarbonate (si utilisé), et les épices/aromates des variantes. -
Hydratation
Ajoutez un peu d’eau tiède pour obtenir une pâte épaisse, souple et facile à modeler. Si la pâte est trop liquide, ajoutez un peu de farine (pois chiches ou blé) selon la variante choisie. -
Repos
Laissez reposer la pâte 20 à 30 minutes pour bien amalgamer les saveurs. -
Façonnage
Formez des petites boules ou galettes de la taille d’une noix. -
Friture
Faites chauffer l’huile dans une poêle ou une friteuse. Quand elle est bien chaude, plongez les bonbon piments par petites quantités et faites-les frire jusqu’à ce qu’ils soient dorés et croustillants. Égouttez-les sur du papier absorbant.
Conseils pour une authenticité maximale
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Toujours utiliser des pois du cap de bonne qualité, trempés suffisamment longtemps.
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Respecter la cuisson rapide des bonbon piments pour garder le croustillant.
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Le mélange d’épices doit rester équilibré, sans écraser le goût naturel des pois.
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Servir chaud en snack, souvent accompagnés d’un chutney maison ou d’un verre de thé.(Voir les recettes dans les bases - condiments)